Les chenilles processionnaires font de nouveau parler d’elles, se propageant avec une présence très présente sur le territoire français. Ces organismes, désignés nuisibles par la législation récente, se répartissent principalement en deux espèces distinctes : celles qui s’attaquent aux pins et celles qui ciblent les chênes. Leur développement inquiète tant les spécialistes que le grand public, compte tenu de leurs effets néfastes sur la santé et la biodiversité. Cet article met en évidence les raisons de la multiplication des chenilles processionnaires cette année et à mettre en lumière les dangers qu’elles représentent pour la santé.
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Facteurs expliquant l’augmentation récente des chenilles processionnaires
Le phénomène de prolifération des chenilles processionnaires s’est intensifié sur l’ensemble du territoire français, selon les observations des experts. Un expert entomologiste réputé attribue cette expansion notamment au changement climatique, qui favorise le déplacement de ces espèces vers des régions plus septentrionales qu’auparavant.
La douceur des températures, même durant les saisons traditionnellement froides, semble jouer un rôle déterminant dans leur survie et leur reproduction.
D’autres experts en la matière renforcent cette analyse en soulignant que le réchauffement planétaire engendre une modification des aires géographiques habituellement occupées par ces nuisibles.
Les conditions climatiques actuelles, plus clémentes durant l’hiver, réduisent le taux de mortalité des chenilles et contribuent ainsi à une augmentation de leur population dans des zones où elles étaient auparavant moins communes.
Il convient de porter une attention particulière à ces insectes et particulièrement si vous avez un animal de compagnie : les chenilles processionnaires peuvent tuer un chien en provoquant de fortes réactions allergiques.
Les risques de ces chenilles pour la santé
Bien que les chenilles processionnaires n’aient pas été directement liées à des cas mortels chez l’humain, les risques pour la santé demeurent sérieux.
Un spécialiste précise que les symptômes les plus courants suite à un contact avec ces chenilles incluent :
- des réactions urticantes
- des démangeaisons intenses
Ces réactions peuvent s’aggraver chez les personnes exposées de façon répétée à ces insectes, comme les professionnels travaillant dans les domaines forestiers ou de l’entretien des espaces verts.
Les chenilles processionnaires sont dotées de poils urticants qui peuvent provoquer des irritations cutanées et des troubles allergiques.
La situation est d’autant plus préoccupante que ces réactions peuvent être très douloureuses et nécessiter une intervention médicale, notamment pour les populations les plus sensibles telles que les enfants, les personnes âgées ou celles ayant des antécédents d’allergies.
Un danger pour les chiens
Les chenilles processionnaires du pin sont particulièrement dangereuses pour les chiens, principalement à cause de leurs poils urticants.
Ces poils, lorsqu’ils entrent en contact avec la peau, la truffe ou la langue de l’animal, peuvent provoquer des réactions allergiques sévères.
Les symptômes incluent des démangeaisons intenses, des éruptions cutanées, le gonflement des paupières ou des lèvres, et dans des cas plus graves, des difficultés respiratoires pouvant mener à l’asphyxie.
Si les poils entrent en contact avec la langue ou la bouche du chien, cela peut entraîner des lésions sévères, des nécroses des tissus de la bouche, et parfois des complications graves qui nécessitent une intervention chirurgicale.
