Près de 50% des Français choisissent leur logement en fonction de leur chien!
· Publié le par E. Moras

Près de 50% des Français choisissent leur logement en fonction de leur chien!

L’immobilier n’échappe pas aux transformations imposées par l’évolution des modes de vie, et aujourd’hui, un facteur surprenant modifie la donne : le chien. En France, près de 14 millions de ces compagnons à quatre pattes vivent dans les foyers, et leur bien-être devient une priorité pour de nombreux maîtres. La relation homme-animal, autrefois simple cohabitation, s’est intensifiée au point d’influencer les décisions immobilières. Acheter ou louer un logement ne repose plus uniquement sur la taille ou l’emplacement pour soi-même, mais aussi pour assurer le confort du chien. Près de la moitié des Français sont désormais prêts à déménager ou adapter leur logement pour répondre aux besoins de leur animal. Une nouvelle dynamique se dessine, où le chien devient un véritable acteur dans la quête d’un habitat idéal. Voyons cela en détail.

Table des matières

Les logements adaptés aux chiens gagnent du terrain

Les Français, et plus particulièrement les propriétaires de chiens, montrent une flexibilité étonnante dans leurs choix immobiliers.

Selon l’enquête, 16% des propriétaires de chiens ont déjà déménagé pour offrir à leur compagnon un espace de vie plus adapté et donc garder son animal en bonne santé au quotidien.

Cette tendance ne s’arrête pas là, puisque 28% des sondés déclarent qu’ils ont systématiquement pris en compte les besoins de leur chien lors de leur recherche immobilière. Pour certains, la perspective d’adopter un chien a même motivé un déménagement.

Les propriétaires de chiens sont donc plus attentifs à la surface et à la disposition de leur logement. Que ce soit pour aménager un espace extérieur ou pour avoir suffisamment de place à l’intérieur, le bien-être de l’animal occupe une place de plus en plus importante dans les critères de sélection des logements.

Les propriétaires de chiens à la recherche d’espace

L’enquête révèle que les propriétaires de chiens se distinguent par leur préférence pour des habitations plus spacieuses.
Alors que la surface moyenne d’un logement en France s’établit à 81m², ceux qui vivent avec un chien optent pour des espaces de 107m² en moyenne, soit une différence importante.

Ce phénomène est observé dans diverses régions et en Bourgogne-Franche-Comté, par exemple, les propriétaires de chiens disposent de logements de 116m² en moyenne, contre 88m² pour les autres habitants.

En Île-de-France, la tendance est similaire, avec une moyenne de 94m² pour les propriétaires de chiens, contre 69m² pour les autres.
Même constat en Nouvelle-Aquitaine, où les foyers avec chiens occupent des logements de 114m² en moyenne, contre 89m² pour les non-propriétaires de chiens.

17% des propriétaires consacrent même une pièce entière à leur animal, un geste qui illustre l’importance croissante de l’animal dans la vie domestique.

En parallèle, 27% des personnes interrogées privilégient une pièce de vie plus vaste pour permettre à leur chien d’avoir un espace confortable.

Voici les différences de surfaces entre propriétaires de chiens et non-propriétaires dans plusieurs régions de France :

  • Bourgogne-Franche-Comté : 88m² pour les non-propriétaires de chiens, 116m² pour les propriétaires de chiens
  • Île-de-France : 69m² pour les non-propriétaires de chiens, 94m² pour les propriétaires de chiens
  • Nouvelle-Aquitaine : 89m² pour les non-propriétaires de chiens, 114m² pour les propriétaires de chiens
  • Moyenne nationale : 81m² pour les non-propriétaires de chiens, 107m² pour les propriétaires de chiens

Migration des centres-villes vers des zones rurales

L’étude met en évidence une autre tendance significative : 55% des propriétaires de chiens seraient prêts à quitter les centres urbains pour offrir à leur compagnon un cadre de vie plus adapté, souvent à la campagne.
Cette migration s’explique par la recherche d’espaces extérieurs, comme un jardin ou une cour, qui sont plus facilement accessibles en zone rurale.

L’abandon des centres-villes se fait ainsi au profit de lieux où l’animal peut profiter d’un environnement plus naturel et d’une plus grande liberté de mouvement.

Les espaces verts, les sentiers de promenade et le calme des campagnes deviennent des critères déterminants pour de nombreux maîtres soucieux du bien-être de leur chien.

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